Doubs vivant

En 2011, Pro Natura, le WWF Suisse et la Fédération Suisse de Pêche (FSP) ont déposé une plainte auprès du Comité permanent de la Convention de Berne pour dénoncer une possible violation de ladite convention, par rapport à la situation préoccupante de l’Apron du Rhône (Zingel asper) dans le Doubs. Deux ans plus tard, le Comité permanent a adressé à la France et à la Suisse quatorze recommandations visant à assurer la survie de ce poisson strictement protégé par la convention. Le Plan d’action national en faveur du Doubs qui a démarré en 2016 constitue la réponse des autorités suisses à ces recommandations ; il est piloté par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

Initialement pour assurer le suivi de la « plainte apron », puis également pour accompagner la mise en œuvre du plan d’action national, les trois ONG plaignantes ont fondé la « Plateforme Doubs » en 2011. Six ans plus tard, étant donné l’ampleur prise par le dossier et son suivi, les trois mêmes ONG ont lancé le projet « Doubs vivant » avec notamment l’engagement d’une chargée de projet.

Le principal rôle de la chargée de projet « Doubs vivant » est de seconder la « Plateforme Doubs » dans ses tâches. L’une d’entre elles consiste par exemple à identifier et à développer des mesures supplémentaires au plan d’action national. La chargée de projet garantit également une bonne coordination entre les trois ONG partenaires, renforce la collaboration avec les acteurs externes, joue le rôle d’interlocuteur officiel, s’occupe du travail de communication et assure une vision d’ensemble du dossier. En définitive, il s’agit de renforcer l’engagement pour le Doubs dans l’objectif de rétablir le bon fonctionnement de l’écosystème aquatique (amélioration de la qualité de l’eau, rétablissement de la continuité écologique du cours d’eau, etc.).

Depuis mai 2024, Aline Chapuis occupe la fonction de chargée de projet qui était précédemment assumée par Céline Barrelet.