La Convention de Berne rappelle la Suisse à son devoir d’agir pour protéger les espèces
Alors que par exemple la Norvège, le Bélarus, l’Ukraine, Andorre ou la Géorgie contribuent amplement à Émeraude en lui consacrant 10 et 16 pour cent de leur territoire national, la Suisse persiste depuis neuf ans à ne concéder que 1,6 pour cent de sa surface. En tant que réseau écologique, Émeraude doit assurer la protection des milieux naturels et des espèces rares ou menacées à l’échelle européenne. Sa réalisation est prévue d’ici 2020.
Un but qui ne sera pas atteint si la Suisse refuse d'en faire plus. «Que ce soit la Suisse qui renâcle à augmenter sa participation au Réseau Émeraude montre à quel point notre pays se préoccupe peu de la protection des espèces», déplore Sarah Pearson Perret, secrétaire romande de Pro Natura. «Nous sommes reconnaissants à la Convention de Berne de donner de la voix pour rappeler la Suisse à ses responsabilités.» Pro Natura salue également la résolution de la Convention demandant à la Suisse et à la France de renforcer la protection du Doubs et de compléter le Plan d’action national en faveur du Doubs par des mesures en matière d’agriculture et de sylviculture.
Contact:
Sarah Pearson Perret, secrétaire romande de Pro Natura et membre de la direction, tél. 079 688 72 24
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Communiqué de presse commun de Pro Natura