Des paroles aux actes
Les milieux spécialisés ne sont plus les seuls à s’inquiéter des résidus de pesticides dans l’eau, de la mort des insectes et de la surfertilisation de régions entières. Une grande partie de la population a pris conscience du revers polluant de l’agriculture intensive suisse. L’heure n’est plus à une agriculture qui engloutit des milliards de l’argent des contribuables mais ne répond aucunement des dommages qu’elle cause à la nature et à la santé de la population.
Aux vainqueurs du vote d’aujourd’hui de montrer qu’ils ont reconnu les signes des temps et qu’ils vont enfin réduire sérieusement l’utilisation des pesticides dans l’agriculture. La prochaine opportunité est offerte par le plan d'action "Eau propre", actuellement en consultation, dans lequel le Conseil fédéral définit notamment comment il entend réduire de moitié la quantité de pesticides d’ici à 2027, conformément à ce qu’a décidé le Parlement.
Pro Natura attend des acteurs du monde agricole qu’ils soutiennent les mesures qui permettront réellement d’atteindre cet objectif afin qu’un pas dans la bonne direction soit possible. Sans cela, les milieux agricoles perdraient toute crédibilité, surtout après le rejet au Parlement de la Politique agricole 22+ par l’Union suisse des paysans, avec toutes les améliorations des conditions cadres sociales, économiques et écologiques dans l’agriculture qu’elle aurait impliquées.
Pour plus d’informations:
Aujourd’hui plus que jamais: plus de nature, moins de pesticides
Contact:
Ursula Schneider Schüttel, présidente de Pro Natura, tél. 078 603 87 25